Face aux nombreux cas de violences sexuelles et de tortures documentés depuis l'invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, la conférence avait pour objet de partager l’expérience acquise au Kosovo, en Bosnie, etc. afin que soient prises les mesures nécessaires pour soutenir les personnes confrontées aux traumatismes occasionnés.

La conférence accueillait une forte délégation ukrainienne et, au premier chef, celle de l’association de SEMA Ukraine, coorganisatrice de l'événement, dont huit membres étaient présentes et ont pris une part active aux débats, en partageant leurs connaissances sur les procédures en cours en Ukraine et les soins apportés aux survivantes.

Elles étaient accompagnées de membres des organisations ukrainiennes de soutien aux survivants et, en particulier, d’un groupe de psychothérapeutes venus de différentes villes ukrainiennes et travaillant avec des personnes souffrant de traumatismes liés à la guerre.

L'approche globale des traumatismes, défendue par l'équipe pluridisciplinaire du Polish Center for Torture Survivors, a conduit à l’organisation de quatre tables rondes (suivies de quatre ateliers) permettant d’aborder les questions psychologiques et thérapeutiques, les difficultés juridiques, les problèmes sociaux que rencontre le soutien aux survivantes de crimes sexuels, ainsi que les défis journalistiques qu’ils posent lorsqu’il s’agit de sensibiliser un large public à ce sujet complexe.