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Russian and Belarusian sportsmen and women at the 2024 Olympics: the official positions in a tangle

Paris2024 - pourlukraine.com_Image by Gordon Johnson from Pixabay.jpg
Ancre 1

 

  • Position du Comité international olympique (CIO)

  •  

    Fin février 2022, le CIO avait recommandé l’exclusion de tous les sportifs russes et biélorusses de toutes les compétitions internationales. Presque toutes les fédérations sportives avaient suivi le CIO (parmi les exceptions notables, la boxe, dirigée par un oligarque russe, et déjà dans le viseur du CIO pour cause de corruption, ainsi que le tennis).  

    Suite à des mois de préparation de l’opinion publique, le CIO a publié le 28 mars dernier de nouvelles recommandations aux fédérations sportives internationales :

  • Les athlètes possédant un passeport russe ou biélorusse ne peuvent concourir qu'en tant qu'athlètes individuels neutres

    • La participation d'équipes dont les athlètes sont munis d'un passeport russe ou biélorusse ne peut être envisagée.

  • Les athlètes qui soutiennent activement la guerre ne peuvent pas concourir. Le personnel d'encadrement qui soutient activement la guerre ne peut pas être inscrit aux compétitions.

  • Les athlètes qui sont sous contrat avec l'armée russe ou biélorusse ou avec des agences de sécurité nationales ne peuvent pas concourir. Le personnel d'encadrement qui est sous contrat avec l'armée russe ou bélarussienne ou avec des agences de sécurité nationales ne peut pas être inscrit aux compétitions.

  • Tous les athlètes individuels neutres, à l'instar des autres concurrents en lice, doivent satisfaire à toutes les exigences en matière de lutte contre le dopage qui leur sont applicables et, plus particulièrement, à celles énoncées dans les règles antidopage des FI.

  • Les sanctions prises à l'encontre de ceux qui sont responsables de la guerre – les États et gouvernements russes et bélarussiens – doivent rester en place :

    • Aucune manifestation sportive internationale ne doit être organisée ni soutenue par une FI ou un CNO en Russie ou au Bélarus.

    • Aucun drapeau, aucun hymne, aucune couleur ni aucune autre identification de quelque nature que ce soit de ces pays ne doivent être présents lors de rencontres ou de manifestations sportives, y compris sur le site même de ces événements.

    • Aucun(e) représentant(e) des gouvernements ou des États russes et bélarussiens ne peut être invité(e) ni accrédité(e) à une rencontre ou une manifestation sportive internationale.

  •  

    Le 26 juillet, un an avant ouverture des JO, lors du traditionnel envoi par le CIO des invitations aux Comités olympiques nationaux, les Comités russe et biélorusse ne sont pas inclus. Mais le CIO se refuse toujours à prendre décision définitive quant à la participation des sportifs russes et biélorusses aux JO, en la repoussant « à une date appropriée, à sa seule discrétion, et sans être lié par les résultats des épreuves qualificatives précédentes ».

    Ancre 2

    2. Positions des Fédérations internationales sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux compétitions et aux JO de 2024

     

    Au niveau international, une douzaine ont choisi de suivre les recommandations du CIO, dont escrime, judo (mais en trichant aux Mondiaux de Doha, en mai), taekwondo, haltérophilie, ping-pong, tir à l’arc, escalade, canoë-kayak, aviron, cyclisme, et plus récemment gymnastique (le 19/7) et badminton (le 30/08, pour mise en oeuvre à partir du 26/02/24).

    Le 4/09, World Aquatics, la Fédération internationale de natation, a autorisé à son tour la participation des Russes et Biélorusses aux compétitions qu’elle organise, mais à des conditions plus strictes que celles du CIO. S’y ajoutent :

        

    • La limitation à un seul participant par épreuve

    • L’interdiction pour les athlètes ET leur entourage de parler aux médias pendant toute la compétition (ni interview, ni participation aux conférences de presse, ni même présence en zone mixte, où se trouvent les journalistes)

        

    World Aquatics explicite aussi davantage certaines conditions du CIO :

    • non seulement pas de sports collectifs (natation artistique, water-polo et plongeon synchronisé, qui relèvent aussi de cette Fédération, sont donc totalement interdits aux Russes et Biélorusses), mais pas d’épreuves de natation en relais ;

    • l’exigence d’absence de soutien à la guerre en Ukraine vise « en particulier les  déclarations publiques, dont celles sur les réseaux sociaux, et la  participation à des manifestations ou événements en soutien à la guerre ».

        

    Athlétisme et équitation continuent à exclure toute participation de Russes ou Biélorusses.

        

    En France, au moins le badminton et la natation (qui ont répondu à notre courrier), ainsi que l’escrime, ont été pour l’exclusion. La natation a sans doute rejoint la nouvelle position de World Aquatics, qui a été votée à l’unanimité de son bureau.

    Le tableau ci-dessous récapitule de manière simplifiée les positions officielles concernant la participation des athlètes russes et biélorusses à des compétitions internationales au 18/01/2024.

    Pour un tableau détaillé, consulter le document suivant

    SPORT
    POSITIONS
    Date
    FEDERATIONS
    Athlétisme

    Exclusion avec commission chargée de considérer conditions & critères

    08/12/2023
    World Athletics
    Aviron

    Bannière neutre

    07/06/2023
    World Rowing
    Badminton

    Bannière neutre

    29/08/2023
    BWF
    Basketball

    Position d’attente

    27/11/2023
    FIBA
    Boxe

    Autorisation sous drapeau russe ou biélorusse

    05/10/2022
    IBA
    Canoë-Kayak

    Barrière neutre mais critères de sécurité 

    02/09/2023

    ICF

    Cyclisme

    Bannière neutre

    03/05/2023

    UCI

    Danse sportive

    Bannière neutre

    08/06/2023

    World Dance Sport

    Escalade

    Bannière neutre

    12/06/2023
    IFSC
    Escrime

    Bannière neutre

    10/03/2023
    FIE
    Football

    Bannière neutre - moins de 17 ans

    04/10/2023
    FIFA
    Golf

    Bannière neutre

    04/05/2023
    IGF
    Gymnastique

    Bannière neutre; Suspension ou exclusion - European Gymnastics

    19/07/2023
    FIG
    Haltérophilie

    Commission d'examen des demandes d’exception

    08/08/2023
    IWF
    Handball

    Position d’attente

    IHF
    Hockey sur gazon

    Suspension ou exclusion

    23/03/2023
    FIH
    Judo

    Bannière neutre

    29/04/2023
    IJF
    Lutte

    Bannière neutre

    08/12/2023
    UWW
    Natation

    Bannière neutre

    04/09/2023
    World Aquatics
    Pentathlon moderne

    Bannière neutre

    20/04/2023
    UIPM
    Rugby à sept

    Position d’attente

    World Rugby
    Skateboarding et Roller

    Bannière neutre

    14/09/2023
    World Skate
    Sport équestres

    Bannière neutre

    21/12/2023

    FEI

    Surf

    Suspension ou exclusion pour les équipes


    14/04/2023
    ISA
    Taekwondo

    Bannière neutre

    03/04/2023
    ITF
    Tennis

    Bannière neutre

    30/03/2023

    ITF

    Tennis de table

    Suspension ou exclusion; bannière neutre All England Club

    01/03/2023
    ITTF
    Tir

    Bannière neutre

    24/04/2023
    ISSF
    Tir à l'arc

    Bannière neutre

    27/07/2023
    World Archery
    Triathlon

    Bannière neutre

    13/04/2023
    World Triathlon
    Voile

    Bannière neutre

    23/05/2023
    World Sailing
    Volley-ball

    Suspension ou exclusion


    24/06/2023

    FIVB

    Ancre 3

    3. Position of Ukraine

    First, she threatens to boycott the Olympics if Russians and Belarusians participate.

         

    Case of fencing ( 1st sport to announce the reintegration of Russians and Belarusians, on 10/3/23 , without even waiting for the IOC's recommendations...):

       

    The Ukrainian Federation first banned its fencers from participating in competitions that accepted Russians and Belarusians, a ban then generalized by the government to all sports , under penalty of sanctions for their federations.

        

    Then participation in such competitions appears tolerated, but not in disciplines where Russian or Belarusian fencers compete ( e.g. women's saber at the European Championships in Bulgaria in June, hence the absence of Olga Kharlan ) , even if they respect in theory the recommendations of the IOC, or forfeit in the event of a draw against one of them (which happened at the World Fencing Championships in Milan, until the decree of 26/ 7, see below).

       

    Since 26/7 (decree of the Ukrainian Minister of Sports, Vadym Guttsait), free choice of sports federations (or even individual athletes , several were putting pressure in this direction, including the sabreuse O. Kharlan), on the condition that Russians and Belarusians respect the IOC recommendations , at least concerning the “neutral banner” obligation.

        

    But no decision would have been taken on Ukrainian participation in the Olympics in the event of Russian and Belarusian participation , according to this interview with Guttsait (which also seems to contradict the decree he published the next day concerning the current competitions...)

    To conclude: our position on the Olympics

     

    We note that Ukraine's recent change of position relates only to the current competitions, and not to the Olympics themselves. It allows the qualification of Ukrainian athletes for the Olympics, while keeping open the threat of a boycott – a threat which would no longer be a threat in the absence of any qualified Ukrainian.

     

    Furthermore, we believe that it would be abnormal to treat in the same way Russian and Belarusian athletes who actively opposed their regime and those who simply remained passive in the face of Ukraine's aggression, or who succeeded to erase the evidence of their compromise.

     

    For us it is about sanctioning an entire political-military-sporting system, which goes back to Putin himself, and which is at the heart of his regime: sportokratura. Any athlete who does not denounce it de facto agrees to be its propagandist.

    We therefore maintain our demand more than ever: no Russians and Belarusians at the 2024 Olympics, except for rare positions taken against the war and/or against the regime, and we fully support the sports federations which refuse to reinstate Russians and Belarusians for the moment. Belarusians in the competitions they organize.

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